Commentaire : un bouquin foisonnant et passionnant, une vraie somme, qu'on ne recommandera pas forcément aux oreilles délicates. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le site de Philippe Robert, Merzbo-Derek, c'est ici. Attention les yeux...
Louis-Henri de La Rochefoucauld réinvente ici un genre un peu oublié - non sans raison, du reste, puisqu'il a donné lieu à nombre incommensurable d'inepties (mais aussi de quelques réussites) : le roman gai, tel qu'il se pratiqua notamment dans les années 1920 et 1930. Avec LHLR, on est un cran au-dessus, sous le patronage plus ou moins avoué du grand Pelham Grenville Wodehouse. On a déjà lu le livre, et il y a quelques scènes franchement réjouissantes.
À chaque nouveau livre de Pierre Mérot, on espère qu'il retrouver le niveau de son Mammifères, qu'on avait vraiment beaucoup aimé. À chaque nouveau livre, on déchante un peu (parfois beaucoup). Peut-être que cette fois...
On a grandi dans une banlieue bourgeoise de l'ouest parisien, et ça laisse des traces : on a, au grand dam de certaines de nos connaissances, un faible pour Éric Neuhoff. Cela faisait des années qu'il n'avait pas sorti un aussi gros roman - si on a bien compris, ce Costa Brava est un projet déjà ancien, mis entre parenthèses assez longtemps, puis repris. On aime bien le titre et la couverture. C'est déjà ça.
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