Jonathan Coe



commentaire : juste une petite histoire, comme ça, que l'on avait envie de raconter - sans rancune ni aigreur, précisons-le d'emblée.
Comme beaucoup, on avait été séduit par les soixante-dix livres que l'éditeur Penguin avait sortis en 2005 pour célébrer ses soixante-dix ans. Les couvertures étaient particulièrement réussies. On avait acheté quelques volumes, dont le 9th & 13th, de Jonathan Coe, un recueil de quatre textes que l'auteur présentait dans sa préface comme ses "nouvelles complètes". On aime beaucoup cet auteur - on ne peut d'ailleurs qu'aimer quelqu'un qui a intitulé un de ses romans The Rotter's Club (titre d'un de nos disques préférés de tous les temps (ha ! ha ! ha !), le deuxième album du groupe Hatfield & the North - on avait d'ailleurs croisé Jonathan Coe à Londres lorsque le groupe s'était reformé, il y a quelques années).
Fin 2010, alors que l'on réfléchissait aux prochains livres de l'éditeur singulier, on s'est rappelé ce mince recueil de JC. Deux des nouvelles sont inédites en français, les deux autres ayant paru pour l'une aux Cahiers du cinéma et pour l'autre à la NRF. On imagine ce que la publication du livre aurait signifié pour nous... On a donc contacté l'agent de Jonathan Coe... qui a lui-même contacté Jonathan Coe... qui a exprimé le souhait de soumettre d'abord le texte à son éditeur français (le nom commence par "Galli" et se termine par "mard")... lequel a découvert avec joie l'existence du livre et a très vite annoncé son intention de le publier. Ce sera sans doute un Folio à 2 €.
Fin de l'histoire.
Pendant quelques semaines, on s'est rêvé éditeur de Jonathan Coe, et ça n'est déjà pas si mal.

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