Frédéric Berthet (8)




TESTAMENT DE RAPHAËL DAIMLER
(transcrit par Bonneval)


Le testament de Raph était ainsi rédigé – que dis-je, libellé :

« Ce testament annule tous les derniers, il est écrit de ma main, et mon écriture est lisible. Personne n’a intérêt à s’y opposer – ou ça pourrait chauffer.

Je lègue – au cas (toujours possible) de ma mort :

1 – à mes parents tout ce qu’ils m’ont donné (biens fonciers, immobiliers, valeurs boursières, bonheur, sens moral, sentiment d’insécurité)
2 – à ma sœur Maud mon bureau Louis XV (qui sera utile à son mari, si jamais elle se maries, ce dont je doute parfois, mais que je lui conseille fraternellement), la tapisserie du XVIIe, l’ensemble de ma bibliothèque (même remarque)
3 – à mes amies et à mes amis, le texte suivant, qui devra paraître en encadré dans cinq journaux de la presse quotidienne :

« À ses amies, à ses amis,
Raphaël Daimler,
mort le – – – ,
ses amitiés. »

4 – enfin, au vieux Bonneval (Charles), la location pendant 40 jours, chauffeur compris, d’une voiture de luxe (kilométrage illimité). Le choix de la voiture sera laissé à Charlie. Je lui souhaite un bon voyage. Il me racontera

Pour le reste, il me semble que tout est à peu près en ordre. N’en parlons plus. »

R.D.


commentaire : un document de poids pour les daimlerophiles et lecteurs de Frédéric Berthet. Lesquels auront deux bonnes raisons de se réjouir en 2011, dès le mois de janvier.

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